Chaque jour, de plus en plus d’entreprises optent pour Office 365. Et c’est compréhensible : au vu des coûts liés à l’entretien d’une infrastructure locale et de la multitude de services de collaboration mis à la portée des utilisateurs finaux, comment résister à l’attrait d’une plateforme collaborative basée sur le cloud ? Plus besoin de s’inquiéter des patches de serveurs, des mises à jour… Mais qu’en est-il des sauvegardes ?
Bien que de nombreuses tâches liées à l’infrastructure deviennent superflues avec Office 365, la sauvegarde reste nécessaire pour protéger les utilisateurs finaux et les entreprises de situations telles que la suppression accidentelle ou malveillante de contenus et les ransomwares mais aussi pour permettre la récupération du contenu d’un utilisateur ayant quitté l’entreprise. De manière générale, les avantages d’une solution de sauvegarde sont indiscutables.
Qu’en est-il de la conservation pour litige ?
Beaucoup pensent que soumettre toutes les boîtes de messagerie à une règle de conservation pour litige peut éliminer le besoin d’une solution de sauvegarde tierce. Il est vrai que les règles de conservation pour litige peuvent permettre de préserver le contenu des e-mails. Cependant, il s’agit d’outil de sécurité, mieux adapté aux exigences légales qu’aux besoins des utilisateurs finaux. Quelques facteurs à prendre en compte :
Cette méthode conserve l’intégralité du contenu de la messagerie d’un utilisateur, y compris des éléments inutiles comme les messages indésirables ou les e-mails publicitaires. Si elle est appliquée à toutes les boîtes de messagerie de l’entreprise, elle est susceptible de créer un considérable méli-mélo de données qui rendra difficile l’eDiscovery et la recherche de contenu.
La conservation pour litige n’a pas pour but de restaurer des données perdues mais de les préserver à des fins d’investigation. L’utiliser comme méthode de restauration n’est pas une solution viable pour la plupart des responsables informatiques. Par exemple, si un responsable tente de récupérer un e-mail spécifique dans la boîte de messagerie d’un ancien employé, il devra demander à un administrateur disposant des droits adéquats :
De réaliser une recherche eDiscovery
D’exporter les résultats de la recherche au format PST
De lui communiquer les informations
Le responsable devra ensuite ouvrir le fichier PST dans Outlook (s’il dispose des connaissances requises).
En quelques mots, les données sauvegardées sont une copie du contenu stocké à un autre endroit qui peut être utilisé en cas de perte de données. La conservation pour litige ne fournit pas de copie des fichiers physiquement séparée. Pour les entreprises attachées à la sécurité ou soumises à des réglementations spécifiques, ne pas pouvoir disposer d’une copie séparée des contenus est loin d’être idéal.
Le règlement CMMC Regulation C029 exige par exemple de : « Réaliser régulièrement des sauvegardes de données complètes et exhaustives selon les spécifications de l’entreprise et les stocker hors-site et hors-ligne. »
Alors que le centre eDiscoverypeut être utilisé pour rechercher des contenus dans l’ensemble d’Office 365, la conservation pour litige ne s’applique qu’aux messageries Exchange et aux e-mails. Cela ne fait que confirmer que cette méthode de conservation n’est pas une stratégie de sauvegarde viable à elle seule pour d’autres services Office 365 tels que Teams, Planner et OneDrive.
La conservation pour litige implique de payer des frais de licence à Microsoft pour préserver les données d’anciens employés.
L’utilité des solutions tierces
En investissant dans une solution de sauvegarde tierce comme AvePoint Cloud Backup, les fonctions de sauvegarde et de restauration peuvent être correctement intégrées à un processus de gestion des services informatiques et mises à la disposition de l’entreprise et des utilisateurs finaux sans subir les restrictions inhérentes à la conservation pour litige et sans avoir besoin des autorisations requises pour le centre eDiscovery.
AvePoint propose son assistance aux entreprises pour la majorité des outils Office 365, tels qu’Exchange, SharePoint, Groups, Teams, OneDrive, Planner, Project Online et Public Folders. Assurant jusqu’à quatre points de restauration par jour, des emplacements de stockage flexibles et des possibilités de restauration depuis un autre endroit, Cloud Backup s’adapte aux objectifs de point de récupération et aux stratégies de protection des données de la plupart des entreprises.
Antoine Snow is a senior solutions manager at AvePoint, leading the Public Sector business unit. He has held various positions in IT over the past several years ranging from front-end web developer to Microsoft 365 Service Owner. In his current role, Antoine focuses on governance and adoption challenges plaguing the modern workplace and helping government organizations understand the components of a governance strategy and its implementation. Antoine's views on these topics can be found in various blog posts and has been the focus of one-to-one workshops.