La migration vers SharePoint a considérablement évolué au fil des années. Des débuts de SharePoint aux dernières tendances en matière de migration, le processus a fait d’immenses progrès pour répondre aux besoins de plus en plus complexes des clients.
Cette semaine, dans #O365 Hours (en anglais), je reçois Todd Klindt pour parler de ces changements progressifs et des outils dont nous disposons pour nous adapter. Regardez notre discussion ci-dessous ou lisez la transcription complète de notre entretien !
Qu’est-ce qui a changé en matière de migration depuis les débuts de SharePoint ?
Avez-vous observé des tendances en matière de migration ?
Microsoft a investi dans plusieurs outils de migration. Quel genre d’outils utilisez-vous ?
Qu’est-ce qui a changé en matière de migration depuis les débuts de SharePoint ?
Todd Klindt : Dans les premières versions de SharePoint, on pouvait effectuer la mise à niveau sur place. On pouvait avoir un serveur SharePoint 2003 et un serveur SharePoint 2007 en plus. Si ça ne fonctionnait pas, il suffisait d’effacer et de recommencer depuis le début. Au fil des ans, Microsoft a vraiment amélioré ses outils de migration prêts à l’emploi.
Christian Buckley : Le processus a vraiment été itératif. Ce que je veux dire, c’est que Microsoft a appris avec l’expérience et avec le temps comment gérer les migrations vers SharePoint, tout comme ses partenaires.
Avez-vous observé des tendances en matière de migration vers SharePoint ?
TK : Eh bien SharePoint 2010 n’a rien révolutionné, mais les personnes qui migraient à cette époque étaient des utilisateurs qui connaissaient SP 2007 et qui avaient réussi à faire des tas de choses incroyables avec. Quand j’installais SharePoint chez un client, on me posait toujours deux questions et toujours dans le même ordre :
Pourquoi est-ce que ça dure aussi longtemps ?
Comment faire pour que SharePoint ne ressemble pas à SharePoint ?
TK : À chaque nouvelle version, les gens comme vous et moi avaient la possibilité de réapprendre de A à Z tout ce qu’ils savaient sur le métier. Avec la première vague, on se contentait de migrer les données des utilisateurs depuis SP 2007 avec toutes ces personnalisations très lourdes. On essayait encore d’apprendre comment utiliser le produit et d’appréhender son potentiel.
CB : Microsoft a été le principal sponsor en matière de recherche. Il s’intéressait au nombre d’organisations qui prévoyaient de rester à moyen et long terme dans des environnements locaux et hybrides. À l’époque, en 2017, ce chiffre a surpris Microsoft, au point qu’ils sont revenus sur certains de leurs messages qui disaient « passez au cloud maintenant, vous seriez stupides de ne pas le faire » et qu’ils ont commencé à se réconcilier avec les utilisateurs qui souhaitaient conserver un environnement local. Alors je le répète, pour ceux qui nous écoutent : aucun calendrier quel qu’il soit n’a été annoncé concernant la suppression de l’environnement local. Pour tout vous dire, il est même question d’une prochaine version de l’environnement local. Je n’ai pas de calendrier, je ne pense pas qu’ils en aient déjà discuté.
TK : Je crois que c’était juste avant la conférence SharePoint 2012, quand on était nombreux à penser que SharePoint était sur le point de disparaître. À cette époque, la balance penchait largement vers une migration vers le cloud. Ensuite, après la migration des utilisateurs précoces, ça a été au tour d’un grand nombre d’utilisateurs possédant des fermes SharePoint. Et puis on a commencé à voir des individus qui n’utilisaient pas Microsoft commencer à migrer des éléments autres que SharePoint vers Office 365.
TK : L’une des autres tendances que j’ai observées, c’est que nous sommes arrivés à un stade où les entreprises utilisent Office 365 depuis suffisamment longtemps pour que nous devions gérer des fusions, des acquisitions et des cessions. On ne s’occupait pas de cela il y a cinq ans parce qu’il n’y avait pas assez d’utilisateurs Office 365.
Microsoft a investi dans plusieurs outils de migration. Quel genre d’outils utilisez-vous ?
TK : Microsoft propose un outil de migration vers SharePoint natif et a lancé Mover.io. Donc on a ces outils, mais je ne les utilise pas beaucoup. Ils sont très bien, mais ce n’est pas encore ça. Il y a énormément de limites.
Donc en général, quand je parle à un client, je lui suggère d’utiliser un outil tiers payant. Certains clients tiquent un peu. Alors j’ai des pages Web sous la main pour leur montrer tout ce qu’ils ne pourront pas faire avec les outils natifs. J’utilise un outil tiers pour la quasi majorité des migrations que j’effectue, car ces solutions offrent beaucoup plus de flexibilité. J’ai personnellement codé certains outils pour faciliter la migration.
CB : Donc, entre les outils gratuits de Microsoft, les outils tiers et les outils que vous avez développés, on est en droit de se demander si la migration est un processus à la portée de la plupart des clients ou si elle nécessite l’intervention d’un expert.
TK : Dans certains cas, les organisations n’ont pas les compétences nécessaires pour s’en occuper elles-mêmes, notamment les petites entreprises qui ne disposent pas de service informatique qualifié. L’un de mes clients actuels possède une excellente équipe d’informaticiens, mais ils ne passent pas leur temps à migrer vers SharePoint contrairement à moi. Ils ont clairement les compétences nécessaires pour le faire, mais le fait d’avoir à ses côtés un spécialiste permet d’accélérer les choses.
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An Office Apps & Services MVP and Microsoft Regional Director, Christian Buckley is an internationally recognized author and speaker and runs the community-focused CollabTalk blog, podcast, and tweetjam series.